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Oléiculteurs de Haute-Provence et du Luberon
Le Groupement des oléiculteurs de Haute-Provence et du Luberon a été créé en 1993 par des bénévoles souhaitant la protection et la valorisation de leur patrimoine oléicole. L’association réunit à ce jour plus de 500 adhérents et est le plus important groupement oléicole de France.
L’association a vu le jour dans la dynamique d’un projet de réhabilitation d’oliveraies en coteaux, sur un site emblématique : la colline du Mont d’Or à Manosque, avec le soutien du Parc Naturel Régional du Luberon, de la commune de Manosque et l’aide administrative de la SAFER.
Elle a pour but la défense des intérêts des oléiculteurs de Haute-Provence et du Lubéron, la promotion et le développement de la culture de l'olivier et de ses produits, la défense de l'environnement et l'aménagement de l'espace. Elle fait partie du groupement régional des CIVAM (Centres d’Initiative pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural), organisme de formation et de développement agricole agréé par le Ministère de l’Agriculture.
L'association est également composée d'une confrérie, "les compagnons de l'Olivier de Haute-Provence", pour valoriser le patrimoine et les us et coutumes de l'olivier et récompenser les bonnes initiatives oléicoles.
Parole donnée à Alain ROUX, Président du Groupement des oléiculteurs de Haute-Provence et du Luberon
Pouvez-vous nous présenter votre groupement ?
Il a été créé il y a 25 ans, suite au feu sur le Mont d’Or, montagne emblématique de Manosque. Deux personnes se sont regroupées, après le drame, pour créer l’association. L’association aujourd’hui, c’est plus de 500 adhérents, essentiellement des amateurs, amoureux de leurs oliviers, et quelques professionnels.
Nous avons un programme de formation sur le terrain à l’attention des oléiculteurs, avec des sessions de mars à novembre sur des sujets divers : taille, greffe, maladies, préparation de la récolte…
On participe également au réseau de piégeage de la mouche afin de prévenir la prolifération.
Et on met en œuvre des actions de communication et de promotion : édition du bulletin « Olivettes infos », animation du site internet de l’association, intervention dans des écoles, participation à des manifestations et fêtes. Et on a un mini-moulin, que nous permet de faire les démonstrations de toute la chaîne de l’élaboration de l’olive lors de nos déplacements. Cette année, on est allé dans une dizaine de lieux de la région, des Hautes-Alpes aux Bouches-du-Rhône.
Existe-t-il d’autres groupements de ce type dans la région ?
Oui, il y aussi le groupement des oléiculteurs du Vaucluse, celui des Bouches-du-Rhône et celui du Var. Il existe également plusieurs associations de promotion de l’oléiculture.
Un mot sur le livre « Oliviers en Haute Provence – Histoire ancienne et contemporaine », édité par le Groupement des oléiculteurs de Haute-Provence et du Luberon, sous la direction de Christian Pinatel ?
Ce livre est devenu une bible ! Il a eu le prix de l’Académie d’Aix et de l’Académie d’Avignon. Ce livre est à l’initiative du Groupement, et Christian Pinatel en est le chef d’orchestre : des spécialistes évoquent dans le livre l’histoire de l'olive, des recettes culinaires, des variétés anciennes.
+ d’infos sur le Groupement des oléiculteurs de Haute-Provence et du Luberon : site du Groupement
Le soutien de la Région et du FEADER aux acteurs de la filière oléicole
- Soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur aux programmes d’action de l’AFIDOL (Association Française Interprofessionnelle de l'Olive) et au plan d’appui à la filière oléicole porté par le groupement régional des CIVAM
- Soutien à la modernisation de l’outil de transformation en accompagnant les moulins dans leurs investissements productifs, via la mesure 4.2 « Investissements dans les industries agroalimentaires » du FEADER.
