Eleveurs alpins

Qu’est-ce que le Collectif d’éleveurs alpins ?

C’est un collectif de 7 éleveurs, situés sur les Alpes-de-Haute-Provence, tous éleveurs bovins. Ce collectif, qui s’est constitué en association de loi 1901 à l’été 2017, s’est réuni par le biais de REGAL, pour approvisionner les cantines scolaires en viande locale. 

Quelle est l’origine de la création du Collectif ?

Tout d’abord, il y a eu un besoin pour la cuisine centrale du département : le premier marché a porté sur des bêtes entières, livrées à l’abattoir de Digne, qui partent ensuite vers l’Unité de préparation culinaire du département à Château-Arnoux. Cela a très bien fonctionné, et le marché a été renouvelé en 2016. Puis on est passé à de la viande découpée, et livrée, dans les Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône et un peu le Vaucluse.

La création du Collectif s’est faite grâce au soutien de REGAL, de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et du Conseil départemental et à l’appui technique de la Chambre d’agriculture.

Qui livrez-vous ?

On s’est diversifié peu à peu. On a commencé par la livraison de l’Unité de préparation culinaire pour les collèges du 04, puis on a élargi vers les lycées des Bouches-du-Rhône, et également vers des cuisines d’entreprises, des restaurateurs, des bouchers... 

Que vous a permis la création du collectif ?

Le collectif a d’abord été monté dans un souci de gain de temps pour la facturation. Au début, quand on a commencé à livrer les cantines scolaires, le collectif n’était pas réellement créé : il pouvait y avoir plusieurs facturations pour un même lycée, donc beaucoup de paperasses et de complications. La création d’un collectif a permis d’avoir un seul interlocuteur.

Travailler en collectif est de plus très enrichissant : échanges d’idées, de façons de faire, amélioration des méthodes de travail.

Comment vous y retrouvez-vous financièrement ?

Certes le collectif nous demande beaucoup de travail : gestion de la relation clientèle, gestion des commandes, de la livraison, de la facturation. Au sein du collectif, chacun a un rôle prédéfini : livraison, communication, relation client, facturation, préparation des lots… Tout le monde se donne les moyens de réussir. Par rapport au circuit classique (avec des négociants, des grossistes), où les bêtes ne sont pas assez valorisées, il y a une plus-value financière, qui n’est pas énorme mais qui mérite qu’on s’en occupe bien. 

Quels sont les objectifs du collectif à l’avenir ?

On aimerait faire quelques investissements pour réaliser nous-mêmes nos livraisons partout et moins dépendre des livreurs. Et on souhaite continuer avec les cantines scolaires, car on sait que la demande est forte sur la région. Aujourd’hui, on livre surtout dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône mais on sait qu’il y a pas mal de lycées intéressés, notamment dans le Vaucluse et dans le Var.